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Présentation du candidat

Le Dr. Abdourahmane SARR est un Economiste âgé de 43 ans. Il est diplômé en Economie et Finance de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC) de Montréal, et est titulaire d’un Ph.D et d’un MPhil en Economie de l’Université George Washington, à Washington DC. Abdourahmane SARR a été Economiste au FMI pendant 15 ans dans plusieurs départements et Représentant Résident du Fonds Monétaire International (FMI) au Togo et au Bénin. Spécialiste des questions monétaires, il a également été Conseiller Macroéconomique de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le compte du FMI. Il a démissionné de ses fonctions de Représentant du FMI au Togo en Octobre 2011 pour se consacrer à son pays.

Il a travaillé ou dirigé des missions sur des pays aussi variés que la Tunisie, le Maroc, la Guyane, l’Ukraine, la Bosnie, le Ghana, la Zambie, le Burundi, le Cameroun ou encore la Thaïlande sur des questions macroéconomiques, monétaires et financières. Il est l’auteur de plusieurs études sur des questions monétaires, bancaires, et financières.

Il est marié et père de deux enfants. Son épouse, Safiétou NDIAYE, est professionnelle dans le domaine de la gestion des ressources humaines depuis 14 ans à la Banque Mondiale.

Fiche Personnelle

Abdourahmane Sarr
RLD (Mouvement pour la Renaissance, la Liberté et le Développement
2011
« Moom Sa Bopp, Mënël Sa Bopp »
Economiste | Président du CEFDEL (Centre d’Etudes pour le Financement du Développement Local)
« Moom Sa Bopp, Mënël Sa Bopp »
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Alboury Faye
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Le Programme du Candidat

 

 

 

 

 

 

 

 

DR. ABDOURAHMANE SARR, LE CANDIDAT DE LA JEUNESSE

SON DIAGNOSTIC ET SES PROPOSITIONS PROGRAMMATIQUES

 

 

  1. DIAGNOSTIC

Le Sénégal fait face à un défi de développement économique et social qu’il n’arrive pas à relever depuis son indépendance malgré une stabilité politique, des ressources humaines de qualité, et des institutions à la hauteur de son niveau de développement. Ses communautés de base sont confrontées à des besoins en biens et services publics prioritaires (eau, assainissement, éducation, santé, …) qu’elles n’arrivent pas à satisfaire. Les raisons principales sont l’absence de ressources budgétaires conséquentes provenant d’économies locales dynamiques et une participation insuffisante des populations à la gestion de leurs communautés. De plus, les communautés de base n’arrivent pas à satisfaire leurs besoins en biens et services privés à cause du chômage et du faible volume d’activités de leurs entreprises découlant d’un manque d’accès au crédit et de l’absence d’une demande (locale ou extérieure) suffisante pour leurs produits. La plupart des sénégalais vivent de l’autosubsistance à l’état primaire dans les zones rurales, ce qui fait que les ressources disponibles sont sous-utilisées et la productivité est faible. Il en résulte un coût de la vie non abordable, et une pauvreté qui encourage l’émigration, l’exode rural et une culture de la main tendue (vers autrui, vers l’Etat central et/ou à travers lui l’étranger) rendant inopérantes les valeurs de Moom Sa Bopp et de Mënël Sa Bopp.

La croissance économique bien que positive demeure faible et en deçà des meilleures performances aussi bien en Afrique que dans le monde émergent. Ainsi, notre revenu par habitant est en croissance, mais nous n’arrivons pas à faire face au coût élevé de la vie déterminé à l’international avec lequel nous sommes en compétition. Bref, nos communautés de base ne sont pas dans une dynamique de développement et nous ne sommes pas sur une rampe d’émergence. Nous rattrapons notre déficit en infrastructure par un endettement extérieur accéléré non générateur de suffisamment de croissance et risquons de répéter l’histoire des plans d’ajustement structurel du fait d’un endettement extérieur excessif si nous ne prenons garde. Cet échec est dû non pas au manque de volonté de se développer mais à des facteurs aussi bien internes qu’externes parmi lesquels nous mentionnons deux qui nous semblent les plus importants et structurants.

Au plan externe, faisant fi des chocs exogènes qui affectent le monde entier, le régime monétaire du FCFA hérité de la colonisation ne nous a pas permis de faire usage de tous les outils nécessaires de gestion économique qu’il nous fallait pour organiser notre développement. Après des années de socialisme inefficace, ce choix monétaire, de politique extérieure quant au fond, nous avait obligé à opter pour l’austérité nécessaire des programmes d’ajustement structurel des années 80 et 90. Ces politiques avaient fini de détruire les fondements de notre processus de développement post indépendance. Cette erreur n’avait été corrigée qu’en 1994 ce qui a permis au régime socialiste de terminer un Septennat avec tous les signaux au vert. Tout au long de ces périodes, nous n’avons pas eu la pleine maîtrise de nos circuits financiers et la compréhension nécessaire de l’outil monétaire pour la promotion du développement de nos communautés de base. Il nous faut éviter de répéter l’histoire.

Au plan interne, que ce soit les socialistes ou les libéraux, l’idéologie qui a été à la base des actions de nos gouvernants jusqu’à aujourd’hui a toujours été d’essence socialiste ou socialisante, et donc du centralisme d’Etat et de l’Etat providence. La responsabilité du citoyen capable de satisfaire ses besoins privés et contribuant, dans sa communauté en toute responsabilité, à financer les besoins en biens et services publics (éducation, santé, assainissement, infrastructure de base, etc…) collectivement décidés par les citoyens eux-mêmes n’a jamais été à la base de l’action gouvernementale, régionale, ou municipale. N’ayant effectivement pas trouvé les voies et moyens de déclencher un processus endogène local de création de richesses, nos communautés de base se sont résignées à dépendre de l’Etat central, et ce dernier sur un nombre limité de contribuables du secteur formel et sur les bailleurs étrangers. Cette approche a fini d’ancrer chez les populations les valeurs de la main tendue, soit à l’Etat central ou à l’étranger, leur pauvreté les ayant convaincues que la solution à leurs problèmes ne se trouvait pas en eux.

Dans le but de conscientiser les populations sur l’importance de la participation citoyenne, et faire en sorte qu’elles se rendent compte qu’elles n’attendent la satisfaction de leurs besoins que de l’Etat central ou de l’étranger, le Mouvement pour La Renaissance, la Liberté, et le Développement MRLD organise depuis Avril 2011 des rencontres citoyennes dans les grandes villes du Sénégal. Ces rencontres tenues à Dakar, Thiès, Saint-Louis, Ziguinchor, et Kaolack lors desquelles les citoyens ont évalué leurs besoins, fait l’évaluation de l’action municipale ou échangé sur les modes de financement des besoins exprimés, ont toutes permis d’aboutir à la même conclusion : Les citoyens et les élus ne croient pas avoir des possibilités locales de subvenir eux-mêmes à leurs besoins, le socialisme et l’Etat providence sont les seules issues possibles à leurs yeux bien que n’étant pas leur préférence.

Nous du MRLD, pensons que le développement du Sénégal se fera par les communautés de base dans des valeurs d’autonomie et de liberté (Moom Sa Bopp/Mënël Sa Bopp) et non de la main tendue. Ce, par des économies locales dynamiques car dotées de tous les leviers de gestion économique, y compris monétaires appropriés, permettant aux citoyens de satisfaire leurs besoins eux-mêmes par l’emploi et les activités économiques (agriculture, élevage, pêche, artisanat, etc…) et de donner un contenu véritable à l’idéal de la décentralisation.

Les grandes villes du Sénégal, telles que Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Ziguinchor, pour ne citer que celles-là, polarisatrices des communautés de base dans leurs périmètres devraient pouvoir avec l’accompagnement nécessaire, déclencher un processus de développement à la base, pour une autonomie économique locale et une paix sociale dans la solidarité nationale. Il s’agira de faire en sorte qu’il y’ait assez d’argent disponible par un accès au crédit facilité qui va circuler dans des Cité-régions aux activités économiques largement complémentaires. Ces villes épicentre des Cité-régions et ceux qui en ont la charge ont un défi de développement local à relever et c’est possible. Nous ferons de ces villes des épicentres de Cité-régions institutionnalisées.

Le changement que nous prônons est celui que désirent les sénégalais. Les Sénégalais veulent vivre les valeurs de Moom Sa Bopp et de Mënël Sa Bopp dans leur communauté et rompre avec le socialisme et les approches socialisantes. Nous avons pris l’engagement de les aider à réaliser ce changement avec des outils appropriés.

Au vu de ce diagnostic, notre programme de changement dans la continuité de l’Etat vise à faire en sorte que les populations sénégalaises aient les moyens de résoudre leurs problèmes par elles-mêmes là où elles vivent et à accélérer la croissance nationale. Pour cela nous avons des solutions spécifiques qui dans l’ordre vont:

  1. Stimuler l’emploi et les activités économiques dans les grandes villes du Sénégal qui polarisent les communautés de base dans leur périmètre en faisant en sorte que les populations aient l’argent qui leur permettrait d’acheter ce dont elles ont besoin ou de le produire et le vendre elles-mêmes là où elles vivent.

  2. Permettre aux citoyens de contribuer aux ressources budgétaires locales pour satisfaire les besoins en biens et services publics (éducation, santé, eau, infrastructure de base) et d’effectuer un contrôle citoyen effectif des ressources budgétaires locales.

  3. Créer les conditions qui permettront de moderniser les secteurs de la pêche, de l’artisanat, et des PME/PMI du secteur informel et d’augmenter leur niveau de production, leur productivité, et donc leurs revenus.

  4. Entamer une transition d’une agriculture de subsistance à une agriculture marchande car plus spécialisée et plus productive avec les villes épicentres comme débouchées complémentaires à l’exportation étrangère.

  5. Permettre aux Sénégalais de l’extérieur d’avoir une retraite et de réduire ou de ne plus envoyer d’argent à leurs familles restées au pays mais qui seront durablement prises en charge. Leur permettre de rentrer.

 

 

 

 

  1. Quel est votre programme capable d’atteindre ces objectifs?

Pour que l’emploi et les activités économiques soient stimulés dans une ville et ses alentours et qu’il y ait de l’argent qui circule, il faut soit (i) Un accès au crédit facilité qui injecte de l’argent qui reste dans la ville soit (ii) l’exportation ou l’endettement extérieurs, les dons ou transferts de l’Etat, qui injectent de l’argent dans la ville.

La faible compétitivité du Sénégal vis-à-vis de ses concurrents étrangers limite les capacités d’exportation et l’endettement extérieur ne nous a jusqu’à présent pas permis d’accélérer la croissance. Les transferts de l’Etat ne suffisent pas aux communautés de base. Il nous faut donc faciliter l’accès au crédit localement et faire en sorte que cet argent reste dans nos villes. L’accès au crédit est difficile pour plusieurs raisons dans nos villes : (i) Les problèmes de garanties (ii) le coût élevé du crédit (iii) la faible bancarisation des populations peu éduquées qui préfèrent échanger avec des billets ce qui ne permet pas aux banques d’observer la viabilité des activités économiques des demandeurs de crédit ; enfin (iv) les PME/PMI ne disposent pas d’informations comptables fiables sur leurs activités. L’introduction d’un moyen d’échange par lequel l’accès au crédit peut être facilité permettra de surmonter ces obstacles. Il s’agit d’une monnaie complémentaire locale non concurrente au FCFA mais échangeable en FCFA à tout moment.

Il s’agira d’une monnaie nationale complémentaire au FCFA qui sera injectée dans les localités choisies préalablement par le biais d’une Société Financière d’Appui au Développement Local (La-SFDL). Les citoyens achèteraient cette monnaie locale qui sera acceptée comme moyen d’échange dans la communauté car toute personne qui la reçoit peut l’échanger en FCFA si elle le désire à la SFDL ou chez les institutions financières partenaires. Si cette monnaie reste dans la communauté bien que n’ayant aucune restriction de sortie, les FCFA qui ont servi à acheter cette monnaie seront détenus par la SFDL et pourront être investis dans ou hors de la communauté pour couvrir les frais de l’institution et donner des bonus aux clients qui utilisent la monnaie locale. En achetant cette monnaie, les citoyens donnent la possibilité à la SFDL de prendre le risque de leur faire des prêts en émettant plus de monnaie locale (sous la forme préférée comme les billets, le crédit téléphonique, les cartes, etc.), si cette monnaie locale a de fortes chances de rester dans la communauté et/ou de ne pas se traduire en pertes de FCFA détenus par la SFDL. Les populations pourront ainsi financer leurs besoins ainsi que ceux de la communauté en cette monnaie locale. Elles pourront développer leurs affaires en recrutant plus de personnes (création d’emplois) et/ou créer de nouvelles opportunités d’affaires, ce qui leur donnera les moyens de payer davantage d’impôts et de permettre à la communauté de financer les besoins en biens et services publics. Les monnaies locales existent sous différentes formes dans plusieurs pays développés et notre modèle institutionnalisé à grande échelle (d’une Cité-Région) a le potentiel de contribuer au développement de nos communautés de base.

Lorsque l’emploi et les activités économiques locales des villes épicentres seront stimulés par un accès au crédit facilité, la demande urbaine bénéficiera aux paysans qui travaillent dans les communautés de base polarisées par les villes épicentres des Cité-Régions. Les paysans pourront ainsi davantage se spécialiser car pouvant compter sur des revenus monétaires qui pourront leur permettre de se procurer les autres biens et services dont ils ont besoin en ville. Les marchés hebdomadaires (Louma), qui sont la somme d’offres et de demandes journalières insuffisantes pour justifier des marchés locaux plus fréquents, seront aussi choses du passé car la demande et l’offre seront suffisantes en permanence en ville.

La société financière d’appui au développement local qui va opérer dans chacune des Cité-Régions, utilisera les FCFA qui sont par devers elle pour financer l’équipement et les infrastructures par divers canaux. Les FCFA détenus par la SFDL peuvent être utilisés pour moderniser les marchés des grandes villes. La SFDL pourra accroitre la productivité des secteurs agricoles, de l’élevage, de la pêche etc... en finançant le crédit-bail d’équipement et leur permettre de moderniser leurs opérations. L’accès au crédit facilité permettra aux PMEs quel que soit leur secteur d’activité de se moderniser et de se formaliser dès lors qu’elles participent à renforcer la SFDL dans leur localité car la part des uns et des autres à l’accès au financement sera leur contribution relative dans les FCFA détenus par la SFDL. Pour justifier l’accès au crédit, il suffira juste d’acheter la monnaie locale et de l’utiliser dans ces transactions de tous les jours et la comptabilité de la contribution nette relative de chacun aux FCFA disponibles sera tenue par la SFDL. Les Sénégalais de l’extérieur du fait de leurs envois à leurs familles qui recevront l’argent envoyée en monnaie locale seront actionnaires dans les grandes infrastructures économiques financées par la SFDL dans les villes où vivent leurs familles ce qui leur permettra dans le futur de ne plus envoyer d’argent et/ou d’avoir une retraite à leur retour au pays.

La monnaie locale n’est rien d’autre qu’un moyen d’échange comme le chèque ou la carte de paiement dans une économie où les populations veulent leur moyen d’échange sous une forme physique. Le jour où ces populations seront bancarisées ce même moyen d’échange sera aussi invisible sous forme de billet FCFA qu’une carte de paiement ou un chéquier.

  1. Cadre général du Programme

Un préalable à tout développement économique et social est un environnement macroéconomique stable et favorable à la promotion du secteur privé. Nous allons réduire le déficit budgétaire de l’Etat pour qu’il soit à un niveau compatible avec notre potentiel de croissance et élargir l’assiette fiscale pour alléger les impôts payés par les citoyens qui s’acquittent de leurs impôts. Les dépenses budgétaires seront guidées par le consensus national consigné dans le Document de Politique Economique et Social (DPES) qui privilégie les secteurs sociaux et les infrastructures-voir politique sectorielle ci-dessous. Le niveau d’endettement public sera maintenu soutenable et notre stratégie d’endettement sera guidée par des objectifs de développement de notre marché financier local et moins sur le recours à l’aide extérieure. Tout en réduisant notre déficit budgétaire, nous continuerons à réduire notre déficit en infrastructures, mais les projets structurants feront systématiquement l’objet de concertation avec le secteur privé et les représentants du Peuple, avec une programmation glissante de 3 à 5 ans. Par ailleurs, nous allons promouvoir la libéralisation du commerce international de l’UEMOA et entamer les réformes nécessaires pour flexibiliser le régime de change du FCFA et accompagner nos PME à la concurrence internationale en réduisant leurs charges sociales. Nous allons revoir nos politiques concernant les flux de capitaux internationaux avec comme objectif de les libéraliser à moyen terme tout en maîtrisant les risques.

Nous allons également réduire notre contribution aux réserves de change de la BCEAO qui sont excessives, contribution excessive qui provient de notre préférence pour l’endettement extérieur au-delà du nécessaire. La réduction de cette contribution sera coordonnée avec la politique d’endettement de l’Etat et des besoins en équipements et infrastructures de nos Cité-régions et des secteurs productifs qui bénéficieront de crédits provenant de la SFDL.

La politique de décentralisation sera approfondie et les dépenses de l’Etat seront déconcentrées et décentralisées dans le contexte de la Cité-régionalisation du Sénégal. Le budget de l’Etat sera décentralisé en fonction du poids démographique des régions, de leur contribution aux ressources budgétaires nationales, et de la nécessité de solidarité nationale.

Les 4 Points Structurants du Programme :

  1. la Cité-Régionalisation du Sénégal en 5 pôles régionaux (Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Casamance) et l’approfondissement de la politique de décentralisation de l’Etat; réellement adossée sur le respect scrupuleux des principes de gouvernance participative ;

  2. L’institutionnalisation d’une monnaie nationale complémentaire non concurrente au FCFA, dans un régime du FCFA libéré de sa dépendance coloniale qui facilitera la disponibilité de l’argent dans les Cité-Régions;

  3. La mise en place d’une Société Financière d’Appui au Développement Local(SFDL) émettrice de cette monnaie nationale dans chacune des 5 Cité-Régions pour réaliser de par son mode de fonctionnement un accès au crédit facilité (à zéro intérêt et sans garantie) pour éliminer le chômage.

  4. Un cadre macroéconomique stable, dans une économie ouverte sur l’extérieur, une pression fiscale supportable, et des dépenses publiques orientées vers les secteurs sociaux en priorité et les infrastructures objet de consensus national.

 

Nous affirmons que par le biais de ces réformes structurantes, les communautés de base du Sénégal se développeront dans le respect des valeurs d’autonomie et de liberté (Moom Sa Bopp/Mënël Sa Bopp), concrétisant ainsi les aspirations de ceux qui se réclament des conclusions des assises nationales ainsi que ceux qui se réclament du libéralisme. La croissance potentielle sera réalisée et le chômage éradiqué.

 

  1. Politiques Sectorielles : Priorités à prendre en compte dans la mise en œuvre du Document National de Politique Economique et Social (DPES)

 

  1. Secteurs d’appui à la production

Diplomatie : Diplomatie économique (Intégration sous régionale-UEMOA ; CEDEAO ; intégration dans le monde).

Environnement des affaires : Indépendance de la justice et efficacité ; simplification des procédures administratives en concertation avec le secteur privé.

Energie : Privilégier les énergies renouvelables. La SFDL financera dans chaque Cité-région une autonomie énergétique en partenariat avec des investisseurs privés. Faire de chaque Cité-Région un marché attrayant pour un investisseur privé.

  1. Secteurs de production

Agriculture : Intrants de qualité, équipements agricoles, maîtrise de l’eau et de la gestion du foncier rural. Favoriser la sortie de l’agriculture de subsistance en facilitant des débouchés pour la production agricole (transformation, commercialisation, etc…). Encadrement technique des acteurs et facilitation de leur accès au crédit.

Elevage : Modernisation par la professionnalisation du secteur et son équipement. Encadrement technique des acteurs et faciliter l’accès au crédit.

Pêche : Modernisation par la professionnalisation du secteur et son équipement (bateaux de pêche modernes et infrastructures privées de conservation, de transformation, et de transport). Faciliter l’accès au crédit pour les acteurs du Secteur.

Industrie, artisanat et Micro Entreprises de Transformation de produits Halieutiques et Agro pastoraux: Accompagner leur modernisation par l’appui à leurs groupements professionnels et leur faciliter l’accès au crédit.

 

 

  1. Secteurs sociaux

Santé : Privilégier la prévention ; la santé primaire, maternelle et infantile dans l’allocation des ressources. La mutualisation des risques sanitaires; décentralisation de la dépense.

Education : Privilégier la petite enfance, l’éducation primaire et la formation professionnelle et technique dans l’allocation des ressources. Revoir l’efficacité de la dépense dans le secteur avec les acteurs ; décentralisation de la dépense.

Protection sociale: Contribution de la SFDL par le rendement de ses investissements à la protection sociale de ses adhérents; Prendre en compte dans les allocations budgétaires la prise en charge par l’Etat des groupes vulnérables.

  1. Autres Priorités

Renforcer la démocratie par une réforme consensuelle des institutions de la République visant la séparation effective des pouvoirs.

Réforme de la fonction publique : Etude de la fonction publique afin de la doter d’une politique de gestion des ressources humaines qui intègre des politiques de recrutement, de rémunération, et de gestion du personnel orientées vers l’atteinte de résultats spécifiques.

Approvisionnement en eau potable, assainissement, infrastructures de base : Les dépenses budgétaires prendront en compte la nécessité de faire en sorte que l’eau potable soit disponible à tous ; que l’assainissement soit prioritaire et contribue à lutter contre l’insalubrité et à la prévention des maladies.

 

 

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