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Il (elle) a dit ...

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Présentation du candidat

 

REPUBLIQUE DU SENEGAL
ELECTION PRESIDENTIELLE DU 25 FEVRIER 2007
L’engagement du candidat Ousmane Tanor DIENG

1- Bâtir une nouvelle République qui garantit l’équilibre institutionnel dans un régime parlementaire rationalisé

2- Elaborer une Charte des Libertés, de la Démocratie et de la Bonne Gouvernance. Cette Charte aura une valeur constitutionnelle et ne pourra être modifiée que par voie référendaire

3- Instituer un Haut Conseil du Pluralisme et de la Liberté médiatiques, autorité indépendante et dotée de pouvoirs et de moyens de sanctions réels, y compris à l’égard des médias publics et impliqué dans la procédure de nomination par des avis conformes sur une liste de dirigeants potentiels parmi lesquels choisira l’Exécutif sur la base de critères préalablement définis

4- Auditer les finances publiques et réformer les organes de contrôle de l’Etat pour renforcer leur autonomie

5- Adopter une nouvelle réglementation saine (montant, gestion et contrôle) des Fonds spéciaux, des fonds politiques notamment, conforme à l’exigence de transparence et de bonne gouvernance.

6 Organiser de larges assises nationales sur les Valeurs et l’Ethique avec comme objectifs :
-          de faire l’état des lieux et un diagnostic
-          de développer les valeurs porteuses de progrès, de justice, d’éthique et d’intégrité
-          traduire en lois et règlements certaines conclusions et recommandations de ces concertations

7 Promouvoir la participation citoyenne comme mode de gestion des Affaires Publiques. A cet effet, il s’agira d’organiser dés les premiers mois, un cycle de concertations nationales sur :
-          l’Economie et l’Emploi
-          L’Education, la Culture et la Formation
-          La Santé et l’Hygiène

8 Evaluer et approfondir le processus de décentralisation ; appliquer une nouvelle fiscalité locale et créer une fonction publique locale

9 Relever le niveau de vie du monde rural en accord avec les organisations paysannes par une politique d’aménagement du territoire qui favorise la  reconstruction d’une économie rurale intégrée dans le cadre de la communauté rurale érigée en pôle de développement basé sur : 
- un cadastre rural adapté par le règlement de l’accès aux terresla modernisation de l’outil de production
- l’hydraulique rurale avec un forage motorisé dédié ou partagé pour tous les villages
- centres de plus de 1000 habitants et un point d’eau moderne pour tous les villages en 10 ans
- le prix au producteur plus juste
- le maillage du territoire national en connectant les Arrondissements aux routes nationales ou départementales les plus proches 
- l’électrification de tous les chefs- lieux de communauté rurale et des villages
- centres de plus de 2000 habitants et la couverture urbaine et périurbaine en vue d’atteindre l’électrification urbaine universelle et un taux d’électrification rurale d’au moins 33% à l’horizon 2012
- les exploitations mixtes semi-intensives à côté des exploitations traditionnelles de mode extensif et des unités modernes de mode intensif pour l’élevage

10 – Apporter une solution efficace aux difficultés des ICS, de la SAR et de la SENELEC

11- Soutenir, par des mesures spécifiques, les prix de certaines denrées et services de première nécessité

12 - Renforcer l’approche genre afin d’instaurer à terme une parité complète dans les instances de décision ; ratifier et appliquer les instruments juridiques relatifs à la promotion de la femme

13- Réformer l’ensemble du système de sécurité sociale et des retraites

14 - Mettre en place un cadre juridique et fiscal de reconnaissance de l’utilité sociale et de promotion de l’économie solidaire ou d’utilité collective et sociale

15 - Rapporter et réaménager la mesure limitant l’âge des véhicules importés appartenant aux Sénégalais de l’Extérieur rentrant au pays ; prendre en charge toutes les questions liées à l’insertion et à l’épanouissement des émigrés pour en faire de véritables acteurs de développement ; revenir sur les accords avec l’Espagne et la France

16 - Relancer le processus de paix en Casamance en reprenant les principes et les acquis de 1999 pour amener le MFDC à parler d’une seule voix ; obtenir un cessez-le feu effectif et ouvrir des négociations avec la participation des pays garants

17- Reprendre le maillage du territoire en infrastructures sportives et élever le plateau technique des infrastructures au niveau des capitales régionale et départementale

18- Relancer le mobilier national par la fabrication des prototypes primés 19-Réhabiliter et relancer le cinéma, le théâtre, la danse ainsi que toutes les autres formes d’expression artistiques et culturelles.

Ensemble et dans un NOUVEL ELAN, bâtissons une société de démocratie, de justice sociale et de solidarité.

Ousmane Tanor DIENG

 

Fiche Personnelle

Tanor Dieng
PS
1960
Parti Socialiste
Secrétaire Général
Socialisme
www.tanor-dieng.com/

Infos de contact du candidat

Ousmane Tanor Dieng
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Dakar, Louga
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Le Programme du Candidat

 

Coalition populaire pour l’Alternative C P A
11 ENGAGEMENTS FERMES PORTANT 77 MESURES PHARES
POUR REALISER L’ALTERNATIVE
Programme

INTRODUCTION 

Le 19 mars 2000, les Sénégalaises et les Sénégalais ont voté pour le changement dans notre pays, exprimant ainsi leur volonté de le faire progresser en lui faisant franchir un pallier supplémentaire dans la réalisation de l’idéal républicain et démocratique et la satisfaction des aspirations et des besoins de divers ordres des populations.
Le régime installé à l’issue de ce vote, porteur d’immenses espoirs, n’a pas répondu aux attentes des populations et a plutôt enfoncé le pays dans la crise profonde que l’on constate aujourd’hui dans tous les domaines. Ce n’est pas faire montre de nihilisme que d’affirmer que notre pays est aujourd’hui confronté à de graves difficultés de gouvernance politique, économique et sociale. 
En effet, au plan politique et institutionnel, la logique du parti-Etat, voire de la personne-Etat, du régime dit de l’alternance a vidé de toute substance les institutions républicaines instrumentalisées au service d’un homme et de son clan, tout en foulant au pied les libertés individuelles et collectives et en remettant en cause les acquis démocratiques. Cette même logique a aussi plongé les agents de l’Etat dans l’indignation, source de découragement et de laxisme, réduisant à leur  plus simple expression les notions de service public, d’administration républicaine et d’intérêt général. 
Six ans de gestion de notre pays ont mis, aujourd’hui, dans un piteux état, des secteurs vitaux de son économie comme l’agriculture et la pêche, ainsi que les composantes les plus importantes de notre secteur industriel (SONACOS, ICS, SAR, SENELEC, etc.) et le tourisme, qui avaient, jusque-là, servi de locomotives  à la croissance économique. 
Sur le plan social, la politique néfaste du pouvoir de l’alternance, faite de démagogie, de pilotage à vue et d’instrumentalisation a entraîné des divisions dans le mouvement associatif, suscité des mécontentements et des mouvements revendicatifs dans différents secteurs de la population (dans le monde rural, dans la fonction publique, dans le monde des travailleurs de l’industrie, dans l’éducation, dans la santé, dans la jeunesse contrainte par le chômage et le manque de perspective à l’émigration clandestine au risque de la vie) et failli mettre le feu aux bonnes relations séculaires entre les religions, les confréries et les communautés. 

Au plan des valeurs, de l’éthique et de la bonne gouvernance, la corruption, loin d’être un phénomène résiduel, a investi et gangrené les secteurs vitaux de la Nation comme l’illustrent les scandales qui défraient chaque jour la chronique pendant que des contre-valeurs sont érigées en valeurs et des contre-modèles donnés en exemples à la jeunesse et la transhumance érigée en méthode de gouvernement, de détournement du suffrage des citoyens et en moyen d’ascension politico-sociale. 

Au-delà des facteurs externes liés à la mondialisation et aux exigences de l’intégration économique sous-régionale, ces quelques indications illustrent les contraintes objectives qui pèseront sur notre action et qui auront un impact non négligeable sur la nature et le rythme de nos réalisations, contraintes auxquelles il faut ajouter l’état réel des finances du pays sur lequel existent des doutes sérieux au regard des clignotants inquiétants de banqueroute que le gouvernement cherche à masquer.   

C’est pourquoi, la Coalition populaire pour l’Alternative (CPA) a choisi de  concevoir et de partager avec tous les acteurs de la société sénégalaise, un programme de gouvernement crédible et réalisable, avec des priorités et des échéances bien définies qui permettent leur adhésion, dès l’entame. Celui-ci est  adossé à une vision claire, des principes directeurs et des options stratégiques dans tous les domaines : politique, économique et socioculturel. 

Une autre exigence a guidé les travaux d’élaboration de ce programme commun : établir des rapports de vérité avec nos concitoyens. En effet, tenir un discours de vérité, ne pas promettre ce que nous ne saurions réaliser, se garder des projections irréalistes, faire preuve d’humilité et de cohérence dans les démarches et dans les mesures envisagées constituent autant d’impératifs que la CPA s’est fixés pour rendre son programme crédible aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale. 
Des milliers d’idées, de suggestions, de propositions seront nécessaires pour sauver le Sénégal de l’abîme que lui a creusé et où l’a précipité le régime innommable autobaptisé de l’alternance. 

Elles viendront, elles viennent déjà, de nos compatriotes de tous âges, de toutes conditions et de tous bords, dans une démarche bien comprise de contribution et de participation. 

Cet apport sera systématisé et formalisé ; ainsi la validation définitive du programme commun de gouvernement de la CPA sera subordonnée à une démarche participative recueillant les avis et les suggestions de tous nos compatriotes et de toutes les organisations intéressés par le devenir de notre pays, au cours de rencontres que la CPA organisera prochainement, à travers de larges conventions thématiques. Par cette démarche, la CPA entend que le projet proposé exprime au mieux les aspirations de la majorité des Sénégalaises et des Sénégalais et que ces derniers soient les témoins des engagements qu’il contient. 

Pour lancer le débat, à l’issue de travaux méticuleux d’évaluation, de diagnostic, de définition d’orientations nouvelles, d’options diverses, de mesures à prendre, la CPA a retenu, de manière indicative et non limitative, onze engagements pour la remise en orbite de notre cher Sénégal vers le développement, dans la démocratie et la justice sociale. 

Onze engagements fermes véhiculant autant de pactes avec les citoyennes et les citoyens du Sénégal et garnis de 77 mesures phares, extraites des propositions consensuelles issues des travaux des différentes commissions. Ces propositions qui constituent des annexes aux mesures phares,  ont embrassé tous les domaines politiques et institutionnels, économiques, sociaux et culturels. Pour chaque domaine, l’état des lieux a été rappelé, l’orientation stratégique fixée, les instruments de réalisation indiqués et les mesures envisagées énoncées. Le tout constituant l’armature du Programme commun de gouvernement que nous présentons humblement à nos concitoyennes et à nos concitoyens comme la traduction de notre lecture des thérapies aptes à guérir leurs souffrances, leurs misères et leurs indignations, sonores ou muettes, mais, à coup sûr, non équivoques. 

 

Agenda

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